domingo, 23 de noviembre de 2008

Communiqué communiste libertaire sur la crise économique mondiale et la réunion du G20



Presentación del 'comuniqué'


(espero que si no lees frances lo puedas hacer traducir en tu navegador, merece la pena)

El comentario que debería hacer a este comunicado, tendrá que esperar... dada (hoy por hoy) mi propia 'confusión' o 'relativización de ideas'; no en relación a mi posición anticapitalista, no, sino, en relación al modelo y teoría alternativo que debería o propondría le sustituyese, y si se desea a un cierto aislamiento y fragmentación de muchos de nosotros tras la derrota global del final de los setenta o comienzos de los ochenta del siglo pasado... Hoy, los rasgos de izquierdismo estéril sesentaiochesco que las posiciones politicas como las que este comunicado encierra (y otras similares de la izquierda extraparlamentaria occidental), solo me permiten ver en ellas la obstinada y reiterada repetición de errores y catecismos ideológicos del ayer militante que son no solo inútiles, sino, peor aun, contraproducentes, y conducen a la derrota de las militancias, fragmentadas en nichos de catecúmenos sin opción alguna real a cambiar el sistema que nos explota y oprime y destruye a GAIA, y, ni siquiera, sin opción a mejorarlo a beneficio de los seres humanos contemporáneos y futuros (y así lo ha demostrado la historia del último medio siglo).
PERO ESTO ES LO QUE HAY, según lo que conozco, y por ello lo traigo y edito aquí, sumándome a la protesta por la deriva del capitalismo y del poder de dominio global, que de seguir por donde vamos y nos lleva, acabara con los ecosistemas, con nuestro habitat, la Tierra GAIA, y con todos nosotros... Solo espero, y hago por ello lo que modestamente puedo, bien poco, para lograr que lucidez, altruismo, interés y cordura nos permitan finalmente a los anticapitalistas socialistas democraticos y libertarios (entendidos estos parametros referenciales de izquierda actual, logicamente, en el sentido mas abierto y absolutamente antidogmatico que sea posible) organizarnos en una gran corriente madre con capacidad de hacerse reconocer y repetar y que se base en el mutuo reconocimiento y respeto de las partes componentes, en la transparencia y en un juego de relaciones de poder internos honesto que posibilite una dirección y acción y reflexión coordinada global contra el poder de dominio capitalista inhumano que nos hace enemigos a los unos de los otros, individualistas y consumistas, en lugar de ciudadanos informados, cultos y libres con reconocida capacidad de autodeterminación y decisión.

Mientras llega, Salud - Agur. Seguimos.

Mikel Orrantia Diez -Tar
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Responder a:
Fecha: Sun, 23 Nov 2008 16:49:48 +0100
Asunto: [al-infos] Communiqué communiste libertaire sur la crise économique mondiale et la réunion du G20

1. La crise actuelle est typique de celles qui apparaissent régulièrement dans l’économie capitaliste. La « surproduction », la spéculation et les krachs qui s’ensuivent sont inhérents au système. (Comme Alexander Berkman et d’autres l’ont fait remarquer, ce que les économistes capitalistes appellent surproduction est en fait de la sous-consommation : le capitalisme empêche un grand nombre de personnes de subvenir à leurs besoins, minant ainsi ses propres marchés).

2. La solution à la crise proposée par les capitalistes et les gouvernements demeurera une solution capitaliste. Ce ne sera pas une solution pour la classe populaire. En effet, comme dans toutes les crises, les travailleurs, les travailleuses et les pauvres payent – tandis que le capital financier est renfloué avec des sommes énormes. Il est probable que cela continue. Aucun changement au sein du capitalisme ne peut résoudre les problèmes des classes populaires ; il est plus improbable encore qu’une telle solution vienne de politiciens comme Barack Obama. Tout ce que ces politiciens peuvent faire est de contribuer à offrir une échappatoire aux capitalistes, en laissant peut être quelques miettes à la classe populaire au passage.

3. Le renflouement des banques ne montre pas seulement les intérêts que l’Etat sert, mais aussi l’hypocrisie de l’attachement des capitalistes au libre marché. A travers l’histoire, les capitalistes se sont accommodés du marché quand il leurs convenait, et de la régulation étatique et des subventions quand ils en avaient besoin.

4. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et ailleurs, les plans de sauvetage ont pris la forme de nationalisations des institutions financières en détresse – avec le soutien total du capital. Cela montre que les capitalistes n’ont aucun problème fondamental avec la propriété d’Etat, et que les nationalisations n’ont rien à voir avec le socialisme. Cela peut être aussi une méthode pour semer le trouble au sein de la classe populaire. C’est nous, et non l’Etat, qui devons prendre le contrôle de l’économie.

5. Etant donnée la mondialisation du capital dans l’ère néo-libérale, la classe dirigeante reconnaît que la solution doit être globale. Le G20 s’est réuni le 15 novembre pour discuter de la crise. Cela est significatif. Les dirigeants des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon en viennent à réaliser qu’ils ne peuvent faire face à la crise tout seul, qu’ils ont besoin, non seulement l’un de l’autre, mais aussi d’autres puissances, notamment la Chine (qui émerge en ce moment comme un des principaux producteurs industriel mondial, et est en passe de devenir la troisième économie mondiale). L’Inde, le Brésil et d’autres économies « émergentes » pourront également prendre part aux discussions. Cela pourrait marquer une reconnaissance – en discussion depuis plusieurs années – que le G8 n’est plus le seul décideur de l’économie mondiale. Cela signale peut-être un changement dans la conduite du système économique mondiale.

6. Nous ne plaçons aucun espoir dans l’inclusion de ces nouveaux pouvoirs capitalistes.
Les dirigeants chinois peuvent bien prétendre être socialistes, d’autres, comme Lula au Brasil et mothlanthe en Afrique du Sud, peuvent bien se présenter par moment comme les idoles des pauvres. En fait, tous sont des défenseurs du capitalisme, exploiteurs et oppresseurs du peuple de leur propre pays et, de plus en plus, exploiteurs impérialistes ou sous-impérialistes des peuples d’autres pays.

7. Si l’on veut que la crise mène à quoique ce soit d’autre qu’à la défaite complète des classes populaires mondiales, la pauvreté, l’exploitation et la guerre, les classes populaires doivent mobiliser. Nous devons exiger des plans de sauvetage, pas pour les capitalistes, mais pour nous. En tant que communistes libertaires, nous nous battrons pour que ceux qui ont acheté des maisons avec des crédits hypothécaires à risque soit renfloués et puissent garder leur maison. Nous continuerons à nous engager et à soutenir les luttes pour un travail mieux payé, la réduction du temps de travail, le logement, les services publics, le système de santé, l’aide sociale et l’éducation, la protection de l’environnement. Nous nous battons pour l’arrêt des guerres impérialistes et pour l’arrêt des répressions contre notre classe et contre ses luttes.

8. Nous présentons ces revendications en réponse à la réunion du G20, et nous continuerons à les revendiquer dans le futur. A travers de telles revendications, et tout au long de l’action directe qui permettra de les réaliser, nous travaillerons à construire un mouvement mondial des classes populaires qui puisse conduire à la destruction du capitalisme, de l’Etat et des crises qu’ils engendrent.

Signataires :
  • Alternative Libertaire (France)
  • Federazione dei Comunisti Anarchici (Italie)
  • Melbourne Anarchist Communist Group (Australie)
  • Zabalaza Anarchist Communist Front (Afrique du Sud)
  • Federação Anarquista do Rio de Janeiro (Brésil)
  • Common Cause (Ontario, Canada)
  • Unión Socialista Libertaria (Perú)
  • http://www.anarkismo.net
(Websites de organizaciones comunistas libertarias de diversos lugares del mundo)

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