'MADE IN CHINA' EN CRISIS: A LA CHINA DE LA EXPLOTACIÓN MASIVA Y BARATA DE RESURSOS LE HA LLEGADO TAMBIEN SU HORA
A China le ha llegado también la hora de 'cambiar todo para que todo permanezca', o así; ahora se cuestiona la marca país 'made in China' desde dentro. A cada 'modelo' económico le llega su San Martín con el crecimiento interno de las contradicciones en competencia global. En este caso, el desarrollismo chino de las últimas décadas, tan intenso como desmesurado, ha (re)generado y potenciado el crecimiento de un proletariado y unas clases urbanas populares masivas que intensifican las reivindicaciones a medida que se desarrollan, creando protestas y movilizaciones contra el sistema que las explota y somete. Les ha llegado la hora y demandan ya su parte del pastel de la enorme tarta china, de la generación de riqueza, consumo, bienestar y, quizá, democracia... en la actualidad, en unas pocas manos... ¿Que pasará ahora, mañana? Difícil de predecir en un mundo tan controlado por las fuerzas de un capitalismo escorpión desnortado, ideológico y sin alma ni estrategia... comprensibles. Bengladesh y otros emergentes desafían los parámetros que han caracterizado la expansión china (como antes de ayer la española y otras) en la fase de acumulación de capital y poder en pocas manos), y ponen sus masas campesinas escasamente formadas, sometidas, sin derechos y hambrientas a disposición de los propios industriales chinos y del resto del mundo desarrollado... China (y todo el Extremo Oriente asiático), como Europa, en manos de la extrema derecha conservadora del ultra liberalismo mercantilista financiero de la Escuela de Chicago, son laboratorios en vivo y en directo, como el planeta entero lo es ya... ¿Sabremos unirnos en un puño global de diversidad, para pensar y construir un socialismo libertario, pluralista, democrático y abierto, frente a nuestros propios fantasmas del pasado de unos socialismos decimonónicos, inservibles, dogmáticos y autoritarios, y frente a este mundo en ruinas del que únicamente 'disfrutan' unos pocos...?.
Salud, de mientras.
Mikel-Tar 28.10.2012
(Las ‘negritas y subrayados son míos)
“Face à ce constat, CBNweekly, qui assure que « le "made in China" n'est plus une option pour les grandes entreprises », distingue deux tendances : « alors que les industries "haut de gamme" émigrent aux États-Unis, les industries manufacturières "bas de gamme" s'en vont vers des pays où les coûts du travail sont moindres. Les usines chinoises cherchent à se sortir d'affaire alors que les entreprises multinationales réajustent leur chaîne d'approvisionnement au niveau mondial. »”
Industrie : la fin du "made in China" ou pourquoi la Chine n'est plus viable
Plusieurs titres de la presse chinoise reviennent sur la fin annoncée du « made in China », et en expliquent les raisons. De notre partenaire Chine Plus.
A quoi ressemblera le modèle économique chinois lorsqu'il ne sera définitivement plus basé sur l'exploitation d'une main d'oeuvre abondante, bon marché et peu formée ? Difficile à dire. Mais pour la presse chinoise, qui y consacre de plus en plus d'enquêtes, une chose est sûre : le tournant qui marquera la fin l'« atelier du monde » tel qu'il est actuellement est d'ores-et-déjà engagé.
« En conséquence directe des mutations de l'économie chinoise et de la politique de contrôle des naissances, la main d'oeuvre bon marché est en train de commencer à manquer. La Chine perd son dividende démographique », note ainsi Zhu Xiaopei dans l'Economic Weekly. Pour lui, les récentes grèves et émeutes dans les différentes usines de Foxconn « sont un reflet de la situation inextricable des usines chinoises. D'un côté, le coût du travail augmente, les employés veulent de plus hauts salaires, des avantages sociaux et de meilleures conditions de travail. D'un autre côté, l'intensification de la compétition rend les choses plus compliquées pour leurs employeurs. »
DEUX VOIES DE SORTIE POUR LES USINES...
L'hebdomadaire cite des chiffres fournis par Foxconn. Le groupe taïwanais assure que ses coûts salariaux ont augmenté de 33 % en 2011, ce qui a réduit sa marge bénéficiaire de 8,14 % en 2010 à 7,7 %. « N'étant pas détentrices des technologies, les usines ne sont pas en mesure de négocier avec leurs clients, ce qui limite considérablement leur marge bénéficiaire », analyse Xu Dandan, PDG du groupe de conseil en investissement Danseq. Lui aussi estime que le modèle économique du « made in China » sera bientôt dépassé.
Face à ce constat, CBNweekly, qui assure que « le "made in China" n'est plus une option pour les grandes entreprises », distingue deux tendances : « alors que les industries "haut de gamme" émigrent aux États-Unis, les industries manufacturières "bas de gamme" s'en vont vers des pays où les coûts du travail sont moindres. Les usines chinoises cherchent à se sortir d'affaire alors que les entreprises multinationales réajustent leur chaîne d'approvisionnement au niveau mondial. »
... BENGLADESH VS ÉTATS-UNIS
Pour détailler son propos, l'auteur prend l'exemple du Bengladesh, où les salaires sont plus bas qu'en Chine, de même que les compensations accordées aux travailleurs en cas de licenciement. D'autres coûts peuvent également être réduits, comme l'électricité, qui y coûte 50 % moins cher qu'en Chine. « Même des entreprises dont la production est destinée entièrement au marché chinois {comme la marque de vêtements Vancl, ndlr} y ont installé leur production », précise l'hebdomadaire.
Parallèlement, les États-Unis recommencent à être attirantes pour les entreprises manufacturières, assure CBNweekly, qui en donne quelques raisons. D'abord, si un employé américain gagne presque cinq fois le salaire de son équivalent Chinois, « l'écart tend à se réduire » à mesure que les salaires augmentent en Chine. Mais l'électricité y coûte d'ores-et-déjà 3 fois moins cher, et le réseau électrique n'y est pas touché par de régulières interruptions comme cela est le cas dans le bassin industriel du Gaungdong. D'autre part, « toutes les marques n'ont pas eu la chance d'Apple de trouver un partenaire manufacturier aussi professionnel, qualifié et militarisé que Foxconn », note le journaliste, qui cite plusieurs exemples d'entreprises ayant eu de mauvaises expériences. Enfin, pour les produits destinés au marché nord-américain, produire sur place réduit les coûts de logistique. Et les entreprises peuvent profiter des incitations fiscales mises en place par les autorités locales dans plusieurs États. « Les gains induits par le fait de délocaliser en Chine peuvent ne pas valoir le coup comparé aux nombreux risques et maux de têtes entraînés par la gestion d'une chaîne d'approvisionnement étendue sur la moitié de la planète », résume le Boston Consulting Group dans un rapport cité par CBNweekly.
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